compte rendu 15 nov : Culture

Pour que tout le monde puise en bénéficier, même ceux qui n’y était pas présents, je donne ici la liste des pièces dont on a écouté des extraits durant la séance de Culture Electroacoustique du 15 novembre…

 

Edgard Varèse

1) Poème Electronique (1958)

Composé pour le pavillon Philips de Le Corbusier et Xenakis pour l’éxposition universelle de Bruxelles à 1958. Varèse a dit:

“Son et bruit. Il n’y a pas de différence entre le son et le bruit, le bruit étant un son en cours de création. Le bruit est dû à une vibration non périodique, ou à une vibration qui est trop complexe dans sa structure, ou d’une durée trop courte pour être analysée ou comprise par l’oreille.”

Lien vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/k3EY1hvlLanb0Powf9

Il y a un article intéressant sur ce projet et sur Varèse, Le Corbusier et Xenakis par Gilles Arnaud Sphère:
http://www.gilles-arnaud-sphere.com/?p=2176

 

Luc Ferrari

Compositeur très important et original pionnier de la musique acousmatique, radiophonique, et même environnementale…

2) Presque Rien No. 1A : Le Lever Du Jour Au Bord De La Mer (1967-1970)

Lien vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=z2aWEM1nnNg

Extrait de la page wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Ferrari

En effet, le Presque Rien N° 1 ou Le lever du jour au bord de la mer, composé entre 1967 et 1970, est une composition qui matérialise la rupture avec les pratiques électroacoustiques classiques. Elle revendique clairement (plus directement encore que ce qui a été appelé après Hétérozygote, les musiques anecdotiques), le plan-séquence et l’image sonore fixe, sorte de diapositive qui donnerait à entendre une tranche de réel, comme méthode de travail, et comme moyen de se libérer des habitudes.  » « Au départ, le concept des Presque Rien n’a rien à voir avec la musique. Il faut se transporter dans l’époque ; dans les années 60 on disait, le bruit d’un côté, la musique de l’autre. »  » Ferrari ne s’est pas laissé prendre à ce jeu. Pour lui, il s’agit de faire quelque chose issu d’un grand désir sans se soucier si cette chose entrait dans une catégorie. Le concept à son avis, ne peut se définir comme genre, comme esthétique ou comme technique mais comme idée. C’est-à-dire que le concept au départ ne peut se comprendre physiquement, mais plutôt comme une impression générale que l’on donne à un corps. Ce concept comprend : – un seul lieu – un seul temps – une certaine acoustique -, ingrédients qu’il développe d’un Presque Rien à l’autre.

3) Strathoven (1985)

« remix » avant l’heure de Beethoven et Stravinsky…

Lien vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=0TtdbUdURIY

 

James Tenney

Compositeur au début de l’informatique musicale aux états unis dans es années 60.

Disque – James Tenny : Selected Works 1961-1969
http://www.electrocd.com/en/cat/art_1007/pistes/

4) Fabric for Ché (1967)

Mixage de séquences sur bande calculées et synthétisé avec l’informatique.

…un événement sonore continu, sans début ni fin. (…) un seul son, plus ou moins modulé de façon complexe…

C’est en forme de palindrome – la 2ème moitié étant l’inverse de la 1ère.

5) Collage #1 (« Blue Suede ») (1961)

Transformation et montage de Blue Suede Shoes de elvis Presley; considéré un classique de musique concrète américiane

 

Jean-Claude Risset

Compositeur pionnier de la synthèse informatique aux Etats-Unis et en France

6) Computer Suite from Little Boy – Fall (1968)

Son paradoxal, « déscente à l’infinie ». Info supplémentaire:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Illusion_auditive
et sur le compositeur:
http://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Risset

 

Terry Riley

Un des originateur de la musique minimaliste américaine.

7) A rainbow in Curved Air (1967-1968)

pour orgue électrique, clavecin électrique, dumbec et tamborin – enregistré en « overdubbing » par le compositeur jouant tous les instruments.

info en anglais:
http://en.wikipedia.org/wiki/A_Rainbow_in_Curved_Air
pour écouter:
http://www.youtube.com/watch?v=apxuRKWmEJs

 

Philippe Manoury

compositeur pionnier de musique mixte, temps réel, suivi de partitions…

8) En Echo – mouvement 4, Mea Lux (1993-1994)

Composé à l’ircam en collaboration avec Miller Puckett, créateur de Max et PureData.
C’est la section centrale de tout le cycle ainsi que la plus complexe et developpée. De nombreuses citations des mélodies précédentes, ainsi que des anticipations des suivantes sont intégrées ici car le personnage regarde une série de six photographies qui correspondent aux six autres situations exprimées dans le cycle. Le son de référence est ici un bruit d’appareil de photo qui subit de nombreux traitements allant du concrêt jusqu’à sa transfomation la plus abstraite et méconnaissable. Le centre de la pièce est construit sur une petite phrase vocale, énoncée par la chanteuse, que la musique de synthèse reproduit en boucles dans des configurations de timbres, d’harmonies et de temps extrêmement variées. Une fois passées toutes ces étapes, la phrase initale est complêtement reconstruite par des moyens purements synthétiques. La fin de cette mélodie, comme celle de la seconde de ce cycle, est laissée ouverte : l’ordinateur engendre des présentations du son de référence suivant un principe aléatoire qui le produit, tantôt avec des transformations, tantôt sans modification. Dans ce dernier cas de figure, il détermine lui-même la fin de la pièce.

vidéo:
http://youtu.be/XA4PbPKZuwk

 

Georges Aperghis

Musique avec forts éléments théâtraux, « théâtre musical », musique de tout…

9) Machinations (2000)

temps réel, scénographie vidéo directe
spectacle musical pour quatre femmes et ordinateur

vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=qF1Ez1Dz7O8
Le site de Goerges Aperghis
http://www.aperghis.com/

 

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